Les Landes de Faeruln II
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 DIVERTISSEMENT : Recueil de poésies de Lothrin

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AuteurMessage
Vivianne
Naga susceptible



Messages : 232
Date d'inscription : 04/11/2007
Age : 39

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MessageSujet: DIVERTISSEMENT : Recueil de poésies de Lothrin   DIVERTISSEMENT : Recueil de poésies de Lothrin EmptyMer 7 Nov - 7:56

Tiré des archives de Lothrin

Poème unique

Oh toi, douce personne qui hantais mes nuits,
Hélas, je dois le dire, ce temps la est fini.
Pendant des jours, des mois, peut être plus encore,
J'ai recompté les nuits, blotti contre ton corps.

Ces moments merveilleux, passés sur un nuage
Ont laissé dans ma bouche un relent d'amertume.
Si je t'écris, brisé, en cette soirée d'orage,
C'est pour poser l'amour qui s'enfuit sous ma plume.

Qu'elles furent belles, ces soirées sans rien dire,
Passées auprès du feu, passées à te chérir.
Ce matin, il pleuvait, je me suis éveillé

Une angoisse, un espoir, tapis au fond de l'âme.
Amour, amour, hélas, la pluie éteint ta flamme.
Ce n'était pas de toi cette nuit, que j'ai révé.


Poème seconde

Terre de vignerons, pâtres dans les collines,
Splendides cathédrales et chateaux en ruines.
Oh France, ma France, je t'aime et te cheris
Embrassant le soleil dans les rues de Paris.

Je suis né de ton coeur, faconné par ton sang
Ta chair est mon essence, ton âme ma pensée.
Si céant je me meurs, la terre, des ossements
Fera de mon cerceuil, un digne maussolée.

Ton superbe drapeau, que tout le monde l'honore
Car nous sommes avec lui, hommes vaillants et forts.
Terre benie des dieux, que la paix soit ta loi
Et de toute les nations l'amour sera roi.


Poème tierce

Je suis drorry Gook le hafelin
Certes je suis petit , mais O combien malin
Sous mes dagues , votre vie s'acheve
afin que la gloire et mon regne viennent

Ne me comparez pas a un simple voleur
mon art a bien plus de valeur
Je ne fais que proposer mon art
afin que vienne fortune et gloire

Je tue sans égard ni froideur
mon nom est synonime de peur
Je ne vie ni pour le mal , ni pour le bien
afin que le monde connaisse mon destin

au prêt de mon fidèle disciple
j'offre mes services a qui le mérite
un merite qui se paye tot ou tard
afin que vienne fortune et gloire


Poème quarte

Sourire malicieux.
Démon du mardi soir.
La courbe de tes yeux
Eclaire ton regard noir.

Tu t'es dit prédatrice,
Et tu n'avais pas tors.
Je dirais tentatrice
Et diable au coeur d'or.

Ton royaume, la nuit.
La distance, ton vassal.
Quand j'ere de salle en salle
Aux prises avec l'ennui.

Tu me parle de chair,
c'est ton âme que je sert.
Elle est vile, mais belle
Et aimer pour aimer je l'adorerai elle.


Poème quinte : Maître à penser

Alors que je marchais sur les routes du nord
Au delà des futaies sonna l’appel d’un cor.
Captif de cette voix je me mis à courir
A travers baies et bois esquissant leur sourire.
La forêt me quitta et je vis dans la brume
Un sinistre soldat, d’acier de fer, de plumes.

Mortels ! Je voyais dans sa lame
L’obscure noirceur de votre âme.

Il ôta son armet. Son visage était doux,
Mais je lu dans ses yeux une terrible peine.
Il dit : « ami, quel malheur t’a mené à nous ?
Vois ce que ton cœur fait aux peuples de la plaine.
Les fils de ta haine, les enfants de ta peur
Sont morts. Quelle misère a pu sécher ton cœur ? »

Le voile disparu. Je vis
Des corps, mes corps privés de vie.

Le sombre fantassin fit voleter son arme.
Elle perça mon flanc, et là, dans mes entrailles,
Je perçu de la mort le sinistre travail.
Une voix s’éleva, et refoulant mes larmes,
Déclama la chanson d’un précepte oublié
Avec lequel elle m’a à tout jamais lié.

Ami, entends sa vérité.
J’ai vécu, tu vivras.
La vie nous l’avons méritée
D’amour, elle tend les bras.


Poème sixte : Complainte

Alors que notre monde pleurait ses jours trop durs,
Vénus, chasseresse, ajustait ses collets.
Moi j’allais, encore vif, heureux, et si pur
Que mon cœur, sans malice, tomba dans ses filets.

Quand je te vis, si vraie, dans tes plus beaux atours,
Je refusai en vain de croire à mon amour.
J’eus préféré mourir, noyé dans ton regard,
Que de lutter, peine perdue, contre ce triste hasard.

Les fleuves suivent leur lit, les rivières leurs court.
Hélas ma triste vie, sembla se ralentir
Et mon cœur, prisonnier, se complut à souffrir.

Ainsi s’amusent les cruelles affres de l’amour.
Elles aiment à nous plaire, puis à nous faire mourir.
Ne pourra t’on jamais aimer dans le sourire ?


Poème septième : Malesuda

Ils se dressaient, là-bas, les étendards au clair
Menaçant les ténèbres de leur forêt de lances.
Lui tremblait, tout chétif, au cœur de la violence
D’avoir vu trop d’amis être portés en terre.

Ils combattaient, si loin, bien au-delà des mers
Pour la gloire et l’honneur, ces mots vides de sens.
Elle l’attendait toujours, et suppliait la chance,
De lui rendre son homme, appelé à la guerre

Pourquoi ces pleurs, ces cris, ces océans de larmes ?
A quoi bon tout ce sang répandu par les armes ?
Ils aimaient les armées de plusieurs milliers d’âmes

Voir de braves soldats tomber à la bataille
Moi je préfère l’amour, le rire la ripaille
Et l’éclat de tes yeux à celui de leurs lames.


Poème octave

Oh toi, douce personne qui hantais mes nuits,
Hélas, je dois le dire, ce temps la est fini.
Pendant des jours, des mois, peut être plus encore,
J'ai recompté les nuits, blotti contre ton corps.

Ces moments merveilleux, passés sur un nuage
Ont laissé dans ma bouche un relent d'amertume.
Si je t'écris, brisé, en cette soirée d'orage,
C'est pour poser l'amour qui s'enfuit sous ma plume.

Qu'elles furent belles, ces soirées sans rien dire,
Passées auprès du feu, passées à te chérir.
Ce matin, il pleuvait, je me suis éveillé

Une angoisse, un espoir, tapis au fond de l'âme.
Amour, amour, hélas, la pluie éteint ta flamme.
Ce n'était pas de toi cette nuit, que j'ai révé.
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