Archives de Faeruln
...un hurlement, un battement d'ailes...
"Déchirez leurs chaires, arrachez leur les yeux!"
Une créature qui lui paraît immense approche.
Munies de serres, d'ailes et de crocs, elles vont par deux,
A la fois majestueuses et affreuses sur les roches.
Le village, maculé de sang et d'entrailles,
Représentant une tâche pourpre dans un décor sylvain.
La bête s'approche de l'enfant qui baille,
Et sur son dos, l'emmène au loin.
...des hurlements, des battements d'ailes...
"Volez, volez mes soeurs. Notre reine attend!"
Un flot de créatures, du village s'échappe,
Accrochés à chaque serre, des corps ballants,
Inertes à leurs yeux mais en réalité vivants.
A l'entrée de la grotte, deux hommes, immobiles.
Passant d'un soleil rougeoyant, à l'obscurité de la caverne,
Les gardes empalés et dépecés d'une manière habile,
Laissent entrevoir la cruauté et la peur, horrible.
...des battements d'ailes, un cri aigu...
Le cri le plus puissant et féroce se fit entendre,
Perçant les parois de la grotte, aux murs épais.
La seule qui deviendrait pour elle douce et tendre,
Hurlait de plus belle et réclamait son souper.
Plusieurs d'entre elles, de cadavres munies,
Couraient vers le cri qui s'était tûe,
Du sang alors sur leur passage s'était répandu,
S'écoulant par delà des cavités unies.
...un cri aigu, un déchirement,...
La royauté locale, en plein repas semblait,
Alors que les guerrière se battaient,
Devant un enfant pas plus vieux de trois lunes,
Dont la maigreur montrait sont infortune.
La plus forte s'imposa aux autres et se mit face au nourrisson,
La plus maligne, par derrière lui trancha la gorge,
La plus sage attendit que les autres, mutuellement, s'égorgent,
Pour ensuite dans ses bras recueillirent le mignon.
...des déchirements, un cri puissant,...