L'atmosphère est lourde et pesante. La densité de l'air est telle qu'elle en devient presque palpable. Une bourrasque vous frappe au visage, apportant une odeur de souffre mêlée à une vague sensation de chaleur qui, une fois dissipée rend plus cruel encore le froid mordant régnant en ces lieux. Au loin, d'épaisses volutes de brume violacée tourbillonnent au pied des remparts où vous savez embusqués les assassins de la maison Saphyriel, vous tenant sans doute en joue.
Dans la brume vrillant sous le vent, les batiments qui composent la cité prennent eux aussi des reflets mauves ou violacés. Les bâtisses sont massives et chargées de symboles mystiques ou de scènes d'une violence inouïe. Au centre de la cité se dresse la forme sombre d'une tour. Bien plus haute que les autres bâtiments, elle projette son ombre sur la cité, telle un phare noirci au coeur de la nuit, dominant sans jamais guider.
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